Olivier | Posté le 17/02/2011 à 14:07:03 |
![]() Ancien Ludien |
Pour finir, le rire. J’aime bien jouer vrai avec des larmes et tout mais je trouve aussi dur de faire bien rire, avec nuances. Bon… Faire rire sur la bite, le caca bé ça c’est cool dans la vie mais pas en impro : c’est facile et pour le coup, la construction d’histoire sera très vite redondante. J’ai dit bite/caca mais y’a d’autre points que j’éviterai dans une impro. Pour moi faire rire par un détail de son personnage, une idée parfaite placée au bon moment, une voix rigolote mais pas vide de sens, une attitude, le bon mot sont des choses que l’on a ou pas, qui se travaillent évidemment mais qui sont difficiles, très difficiles. Pareil que de jouer un drame. Y’a juste les aptitudes de bases qui peuvent définir un attrait, une facilité pour l’un ou autre mais ça reste du même niveau. Donc d’être drôle tout le temps sans pour être autant le pire cabo, c’est aussi stimulant et dur que d’être Batman. Je crois. NB : je serai moins stricte envers les spectateurs en disant que les gens peuvent juger de la construction d’histoire et de la difficulté de celle-ci comme ils peuvent s’en foutre et profiter de l’instant. Pas besoin d’avoir 20 ans d’impro (surtout que certaines personnes en 2 ans d’impro s’envolent alors que d’autres en 5 ans stagnent) Mais si je les mets aussi haut sur le barème de l’intelligence, je me dis qu’ils sont aussi capables de changer de spectacle si cela les déçois beaucoup à plusieurs reprises. Je n’aime pas les films de Uwe Boll, je vais donc éviter de les voir au cinéma. NB : les nouveaux s’en sont bien tirés. NB : trop long mes posts. Mais LOL ce concept ! Derniére édition le 17/02/2011 à 14h09 par Olivier. |